Vous aurez accès en cliquant sur le tableau ci dessous aux notes (sur 20) attribuées aux 22 pays visités selon dix critères identifiés et regroupés en 3 composantes: Visite, Quotidien, Facteurs de risque ainsi que les coûts exprimés à partir de la moyenne des dépenses journalières par personne.
- Les notes sont toutes exprimées sur 20
- La composante VISITE est fondée sur 3 indicateurs: Intérêt des sites (=Qualité), Diversité, Dépaysement (=Ambiance)
- La composante QUOTIDIEN est fondée sur 4 indicateurs: niveau de l'Hébergement, de la Gastronomie, du Transport, accesibilité des Services (internet, impression)
- La composante FACTEURS DE RISQUE est fondée sur 3 indicateurs: Climat (conditions climatiques), Sécurité générale (normes de sécurité, insécurité), niveau d'Hygiène
- La note TOTAL hors Coûts est fondée sur 3 composantes équipondérées: Visite, Quotidien, Facteurs de risque
- La note Coûts est fondée sur la moyenne des dépenses journalières par personne y compris les transports et vols intérieurs
- La colonne Qualité/Prix est une note équipondérée de la note du bloc visite et de celle des coûts
Camille et Matthieu à travers le monde
Du 11 juillet 2010 au 11 juillet 2011, nous avons la chance de partir à la découverte de merveilleux continents et pays. Cap sur l'Asie pour débuter. Bonne lecture à tous !
samedi 9 juillet 2011
31ème étape : Quito, Banos, Cuenca, Equateur, 9j (26.06-04.07.11)
Non prévu au début du voyage, nous avons ajouté l’Equateur quelques semaines avant la fin du voyage grâce à …un vol, Guayaquil-Miami, seul vol à un prix correct début juillet pour rallier Miami. Nous avons ainsi pu découvrir certaines régions de l’Equateur et revoir le frère d’un de mes beaux-frères qui y vit avec sa femme. Une chose frappante et souvent méconnue d’Europe sur ce pays : sa diversité. En très peu de temps, on peut passer de la Cordillère des Andes, à l’Amazonie, aux villes balnéaires, voire aux Galapagos (plus onéreux).
Nous avons débuté nos 9 jours sur place par la capitale, Quito. La ville est originale, elle s'étend du nord au sud sur 20 km de longueur, à une altitude de 2 850 m. Avec Benjamin, nous nous sommes promenés près de la Caldera du Pululahua, au milieu de la vallée qui s’y est créée. Nous avons aussi visité le Musée Inti-Nan situé sur la ligne de l’Equateur, au point GPS 00°00’00’’. Nous y avons fait quelques expériences : ouf, énergie positive pour nous 3 (les cochons d'Inde n’ont pas crié quand nous sommes entrés dans une des cabanes), test de l’œuf qui tient sur un clou réussi pour moi, test des forces de Coriolis avec l’eau, et pas de démonstration du rituel de réduction de tête, 2ème ouf. Le lendemain, nous avons visité le centre colonial historique, riche en églises et en édifices colorés. Nous avons aussi eu la chance de visiter l’Institut de Géophysique, lieu de travail de Benjamin et Silvana.
Puis, nous sommes partis vers le sud, le long de la vallée inter-andine. De Quito, nous avons eu une très belle vue sur le Cotopaxi (5’897m), 2nd volcan le plus haut et actif du pays, de la forme d’un cône parfait. Le temps d’y arriver, il était tout couvert de nuages, nous avons donc continué notre route pour rejoindre Banos, ville la plus touristique de l’Equateur après Quito et Otavalo. Après 1h d’attente à quelques kms de la ville à cause d’un éboulement de pierres sur la route, nous avons atteint le centre-ville. Banos est une jolie petite ville thermale qui se trouve au pied du volcan du Tungurahua, beau volcan qui, il y a quelques mois encore, crachait de la lave. On l’a à peine aperçu faute de beau temps. Il faut dire que nous étions en Equateur lors de la saison des pluies, le temps était donc plus incertain et pluvieux. Le 1er jour à Banos, nous sommes partis marcher plusieurs heures pour observer la ville du haut de miradors. J’ai testé une session de « bain thermal » dans une structure en bois, oscillant entre vapeur chaude et eau glacée. Expérience non renouvelée le lendemain matin (il fallait être à jeun).
Nous avons poursuivi notre route vers le Sud, direction Riobamba, ville entourée par de nombreux sommets enneigés : les volcans Chimborazo (6’310m), Altar (5’321m), Carihuairazo (5’020m), Tungurahua (5’023m), Cubillín (4’711m) et Sangay (5’230m). Nous devions passer par un raccourci mais au bout de 30 min., nous avons dû rebrousser chemin à cause de la route, coupée par des coulées de boue, décidemment ! L’arrêt à Riobamba avait comme objectif de monter à 5’000m aux abords du Chimborazo. N’ayant qu’une courte période lors de laquelle le ciel n’a pas été dégagé, nous avons dû y renoncer. La ville n’a pas beaucoup d’intérêt mais a une ou deux rues mignonnes. Nous nous sommes ensuite rendus à Cuenca, 3ème ville de l’Equateur, située dans la Sierra (hauts plateaux), à 2’500m au-dessus du niveau de la mer. La ville possède un joli centre historique et surtout, ce qui nous intéressait, des fabriques et boutiques de chapeaux de type Panama/Montecristi. Nous avons eu la chance de visiter une fabrique, celle de la marque K. Dorfzaun, portée notamment par le Prince Charles. Sur place, nous avons pu choisir des chapeaux sur-mesure (tb pour moi qui porte une petite taille, difficile à trouver dans les commerces), notre cadeau pour nos 2 ans de mariage ! Qui dit anniversaires de mariage cette année, dit « avion ». Nous avons dit au revoir à notre dernier pays du voyage et avons retrouvé Miami où le temps durant 4j a été exécrable.
Niveau nourriture, nous avons bien mangé en Equateur, bien que souvent de la nourriture étrangère. Le Swiss bistro de Banos nous a vus à plusieurs reprises, il fallait bien tester leur fondue au fromage, la fondue bourguignonne, la raclette et les röstis ! On sait qu’on rentre bientôt mais cela nous faisait plaisir et c’était bon. Idem au restaurant italien Di’Baggio de Riobamba (très bonnes pizzas, ça faisait longtemps). Niveau équatorien, on a mangé de bonnes viandes, notamment du filet de bœuf, sauce champignon, ou du bon poisson grillé. Le ceviche a moins plu à Matthieu que le péruvien (il était cuit dans une marinade tiède). Les jus frais étaient variés et très bons. On a goûté notamment à celui de naranjilla, fruit national. Nos préférés ? orange, limonade et maracuja.
Tops :
> L’accueil de Benjamin à Quito et les visites ensemble (marche Caldera Pululahua, Musée Inti-Nan, Institut Géophysique)
> La diversité qu’offre le pays : paysages, volcans, parcs naturels, Amazonie, villes balnéaires
> L’ambiance et le cadre de Banos : ville thermale, balades à proximité
> La visite d’un atelier à chapeaux à Cuenca
> Les bons restaurants trouvés à Banos (suisse), Riobamba (italien) et Cuenca (équatorien)
Flops :
> Le temps incertain : nuages et pluies la moitié du temps (=saison des pluies)
> Les sites et musées fermés : lundi à Quito, dimanche à Cuenca
dimanche 3 juillet 2011
30ème étape : Arequipa, Nazca, Lima, Pérou II, 11j (15-25.06.11)
Après plusieurs trajets en bus et taxi, nous sommes finalement arrivés à Arequipa, 2nde ville du pays, souvent comparée à Sucre en Bolivie car également surnommée « la ville blanche ». Cela vient de ses briques en lave blanche, qui font plus grisées que vraiment blanches. La ville d’Arequipa a du charme mais nous sommes tout de suite frappés par son bruit : des centaines de petits taxis sillonnent bruyamment les rues et nous font en partie changer d’hôtel après la 1ère nuit. Tant mieux, nous montons en gamme et logeons dans une chambre au dernier étage avec une superbe vue sur le Misti, un des volcans de la région culminant à 5’820m. A Arequipa, nous voulions aller à la fête de la musique ou pas mal sortir mais la 1ère journée nous a été fatale (est-ce le resto indien ou marocain ?) et nous y sommes allés doucement avec l’objectif de nous reposer.
Le trajet Arequipa-Nazca est sans doute l’une des routes les plus extraordinaires (2’400m de dénivelé) oscillant entre pics enneigés, volcans, déserts et côte sauvage avec des vagues impressionnantes. Nazca est une ville sans aucun charme mais proche des si célèbres lignes de Nazca. Aucune envie de faire un tour de voltige et d’être malades dans des avions chers qui ne seraient pas aux normes selon le site des « conseils aux voyageurs », nous avons préféré assister à une lecture des lignes et sommes allés voir 3 motifs depuis un mirador. La 1ère lecture était très spéciale, dans le Centre Maria Reiche, plus une propagande dans un hangar qu’une lecture. Nous sommes donc allés le soir à celle du Planétarium, beaucoup plus complète et intéressante. Les géoglyphes sont le fruit de la civilisation Nazca, culture pré-incaïque du Sud du Pérou. Ils ont été réalisés entre 400 et 650. Longs de dizaines voire de centaines de mètres, ils prennent soit la forme d’animaux, soit de figures géométriques et sont conservés par le microclimat de pampa désertique. La mathématicienne allemande Maria Reiche leur a consacré sa vie et les a rendus célèbres. Selon elle, les lignes formeraient un immense calendrier astronomique. Elles pointeraient vers des étoiles ou constellations, notamment lors des solstices et équinoxes. Pour d’autres, elles seraient un lieu de rituels et de sacrifices. Le mystère reste entier, mais une chose serait sûre : elles auraient comme objectif la localisation de sources d’eau souterraines, information cruciale dans une région désertique.
Nouveau long trajet en bus (mais en classe VIP avec sièges en cuir, plateau repas, TV et wifi, car au Pérou, on a les moyens de le faire !), destination la capitale, Lima. On ne s’attendait à rien vu les descriptifs des guides ou sa réputation, mais la ville n’était pas si désagréable. Bien sûr, on n’a pas vu le soleil pendant 3j à cause de la garua, espèce de brouillard grisâtre opaque (conséquence : photos pas terribles). Mais le centre historique, avec la Plaza Mayor toute jaune et la relève de la garde du Palais présidentiel à midi, la Plaza San Martin ou les ruelles avoisinantes, étaient plutôt jolis. Nous résidions dans le quartier moderne de Miraflores réputé pour être sûr et disposant de nombreux services. Sa visite n’a rien de particulier, ce qui frappe, ce sont les falaises puis les fortes vagues qu’on peut y observer. La ville est étrange avec des quartiers très modernes (San Isidro, Miraflores) et des quartiers beaucoup plus pauvres. Nous voulions aller nous balader dans le quartier bobo-bohème de Lima, Barranco, mais la pluie nous en a dissuadés.
Nous quittons le Pérou en avion cette fois et nous dirigeons vers l’Equateur, que nous avons ajouté au programme. Petite (més)aventure au départ : notre chauffeur de taxi de Lima a roulé un peu vite et brûlé un feu à 5km de l’aéroport, nous nous sommes fait arrêter par la police et avons dû quitter le véhicule car notre chauffeur n’avait pas le permis pour conduire des passagers, c’était un faux taxi….Quand on vous dit que le Pérou, c’est l’aventure !...
Niveau nourriture, nous avons fait le plein de ceviches, poissons/fruits de mers crus marinés et de limonades. Il faut dire que nous étions dans la ville qui porte le nom de « citron vert » ! Un peu fous à Arequipa, nous avons mangé dans un mauvais/faux indien et dans un marocain qui nous a rendu malades (deux adresses pourtant citées dans les guides…). Quelques pizzas également mais toutes décevantes, il faut qu’on arrête d’en prendre…Comme d’habitude, mieux vaut manger local, c’est meilleur et beaucoup moins cher.
Tops :
> Les vues panoramiques sur le Misti de notre chambre
> Le centre d’Arequipa
> Les ceviches de poissons, les meilleurs d’Amérique latine
> Les trajets de bus en 1ère classe et la route Arequipa-Nazca
Flops :
> Les trajets en bus un peu longs du Chili jusqu’à Lima
> Bilan mitigé sur Nazca : ville, Maria Reiche Centre, motifs plus ou moins visibles
Inscription à :
Articles (Atom)