lundi 24 janvier 2011

16ème étape : Archipel de la Société & des Tuamotu, Polynésie, 28j (23.12.2010-19.01.2011)

Photos Polynésie

Tout d’abord, nous vous souhaitons une très belle année 2011 et espérons qu’elle a bien débutée !

L’arrivée en Polynésie a été un peu étrange comme nous avons « perdu » 22h en passant d’un décalage horaire vs Paris de +10h à un -11h. Nous avons vécu deux soirées du 22.12 et sommes désormais « en retard » par rapport à la France. Après plus de 8h d’avion en 2 vols, nous sommes arrivés à Pape’ete où nous avons logé dans un hôtel tenu par Beni, un suisse allemand sympa qui a trouvé un bon créneau, fiabilité & lieu agréable. Le lendemain, direction l’agence Air Tahiti pour modifier notre itinéraire de pass aérien et le valider : Pass Bora Bora – Tuamotu qui permet de visiter les îles de l’archipel de la Société + celles de l’archipel des Tuamotu. Il était temps comme nous partions le lendemain, 24 décembre !
Voici notre itinéraire : Pape’ete (2 nuits) – Mo’orea (7 nuits) - Huahiné (8 nuits) - Bora Bora (4 nuits) - Tikehau (3 nuits) - Fakarava (4 nuits) – Pape’ete. Nous voulions aller à Maupiti, le Bora d’il y a 20-30 ans, mais cela n’a jamais marché entre les contraintes du pass et les vols complets et rarissimes. On a remplacé par Bora Bora car, comme dirait André rencontré à l’aéroport, « c’est comme aller à Paris et ne pas voir la Tour Eiffel » ! Notre pari : trouver les logements les plus sympas à un prix correct. Nos activités prévues : plonger pour Matthieu, visiter les îles, nager en snorkelling, planifier l’Amérique du Sud, se reposer et un peu bronzer ?!

On a continué la visite de Pape’ete en allant au marché qui avait de très belles fleurs, en empruntant la promenade le long du port, puis en dînant aux roulottes comme nous l’avait conseillé une amie polynésienne de Stéphane en NC (camionnettes sur une place qui cuisinent en direct, de la galette bretonne aux salades de poissons crus). Le mélange pirogues-contenaires est assez original et bien que le trafic soit très dense au centre-ville, d’autant plus la veille de Noël, on a trouvé le centre propre, nous rappelant à nouveau une ville du sud de la France avec des couleurs et senteurs plus exotiques. Il semblerait néanmoins que les abords de l’aéroport et le reste de la ville ressemblent plus à des bidonvilles et ne soient pas très agréables. On aurait aimé visiter le musée de la perle mais on a été pris par le temps, priorité aux coups de fil pour les réservations d’hébergement dans les îles. On n’a pas souhaité louer de voiture pour faire le tour de l’île de Tahiti et ne la connaissons donc pas. Il fallait faire des choix et coupes.

MO’OREA
Après le vol le plus court que nous ayons emprunté (+ du monde ?), 5 min en l’air, nous avons atterri à Mo’orea, une jolie île d’origine volcanique de 60 km de diamètre, tout près de Tahiti. En la survolant et en faisant le transfert jusqu’au camping où nous résidons, nous avons un 1er aperçu de l’île : belle eau transparente, cocotiers et montagnes en fond (jusqu’à 900m d’altitude), bungalows en pilotis pour le Hilton et l’Intercontinental, ruines pour l’ancien Club Med. Nous logeons tout près du Petit-Village, une petite zone commerçante avec banque, supérette, cafés et boutiques pour avoir un peu de vie et pouvoir faire nos courses et donc notre nourriture. Le repas de Noël ne vaut pas les vôtres mais on a quand même un duo de foie-gras (j’ai lourdement insisté !...), un cocktail local (Tahiti drink, sorte de punch aux fruits exotiques), du jambon-beurre et des yaourts. En cadeaux pour moi : Grazia d’octobre (comme en NC, les anciens n° sont moins chers, un ELLE en cours vaut par ex. 12€…) et un paréo aux couleurs d’Air Tahiti, en rouge et blanc. Je choisis dans Grazia mon look Eté 2011 préféré : une tenue Gucci et la coiffure LV ! Pour Matthieu, le Canard Enchainé de mi-décembre, pas cher, et 2 plongées de prévu. Nos familles nous ont très gentiment viré de l’argent que nous utiliserons pour des activités ou des logements plus beaux, notamment aux Tuamotu. On loge dans une petite chambre avec ventilateur (indispensable) et on s’adapte doucement aux 30° en ressortant crèmes solaires, chapeau et bouteilles d’eau traitées, l’eau n’étant pas potable d’après les gérants du camping. On ne se rend pas trop compte que c’est Noël, on est loin du temple de l’île (80% des habitants des îles sont protestants) et à part se souhaiter « joyeux Noël » entre campeurs et un simili arbre de Noël dans la cuisine commune, on pourrait être n’importe quel autre jour. Il parait qu’ici, Noël est une fête pour les enfants, le repas est fait en fonction de leur goût et la « vraie » fête des adultes est plus le nouvel an, avec la préparation du plat local typique, le four polynésien (sorte de bougna calédonien). On nous parle peu de l’aspect religieux. Etant allés en Nouvelle Calédonie avant, on est peu dépaysés : la monnaie, le CFP toujours à taux constant vs l’€, est la même, le régime alimentaire avec beaucoup de poissons est proche, et le rythme des îles toujours similaire. On note cependant quelques différences : ici, les locaux sont beaucoup plus souriants et font preuve de plus de professionnalisme dans les hébergements et transferts.
Nos journées sont ensuite rythmées par les plongées de Matthieu où il croise de gros poissons dont des requins gris, à pointes noires ou citrons, nos sorties en snorkelling où nous voyons de belles raies léopard (1 banc de 14 raies !) et pastenagues, nos lectures et rencontres diverses (longues discussions avec un couple alsacien, des plongeuses suisses, un décorateur d’intérieur français, des profs, etc.). On voulait louer une voiture pour faire le tour de l’île et monter au Belvédère mais les 2 jours de pluie consécutifs à la fin nous en ont empêchés. Après près de 6 jours très beaux, nous entamons la saison des pluies et sommes impressionnés par leur force et continuité.
Conclusion sur cette île : on s’y sentait bien, elle est très proche de Tahiti et accueille beaucoup de tahitiens le week-end, désireux de se baigner et de se reposer. La chambre était très bien pour un prix très accessible (39€ la nuit). Peu de moustiques comme cela faisait longtemps qu’il n’avait pas plu. L’emplacement près d’Hauru Point était idéal : seul bout de plage de l’île, commerces proches, camping sympa.

HUAHINE
A prononcer Wa-hi-né et non U-a-hine comme nous le pensions au début ce qui a bien fait rire des polynésiens ! Le nom est en rapport avec la femme (Hua = sexe, hine = femme) et vu de bateau, on peut imaginer le visage et le corps couché d’une femme enceinte. L’île est surnommée « la sauvage » car elle est l’une des plus authentiques. Elle se compose de deux îles reliées par un pont. Elle aussi est volcanique et dispose de montagnes (env. 600 m), de marae (site sacré) et vestiges archéologiques, d’un lagon calme et d’un accueil chaleureux. La ville principale est Faré mais nous n’y faisons que nos courses dans le grand supermarché. Nous choisissons de résider sur la petite île, Huahiné Iti, pour 5 nuits puis d’aller sur un motu, petit îlot, pour 3 nuits au nord-est de la grande île, Huahiné Nui. A Huahiné Iti, nous logeons dans une chambre dans un camping à la pointe de l’île, avec vue sur le lagon de notre lit. Accueil très chaleureux au sein de la famille de Christine et Terri et leurs 5 enfants. Nous passons le réveillon avec eux et dansons la zumba ! Au menu : Tahiti Drink et symphonie de toasts au saumon fumé & pâté de campagne avant un yaourt au chocolat. Matthieu plonge deux fois et voit des bancs de poissons et des coraux assez jolis. En snorkelling, on aperçoit de jolis petits poissons colorés au bord du camping. On prend les vélos un peu rouillés (à cause du climat) pour aller à 1.8 km sur internet pour souhaiter la bonne année à nos familles et pour planifier les prochaines semaines. 1ère fois que je remonte dessus depuis l’accident mais je voulais vraiment voir mes mails !... On va voir le Maraé Anini proche du camping dont il reste quelques pierres/ruines. On passe du temps à réfléchir au planning des prochains mois et une des grandes questions : où allons-nous faire nos cours d’espagnol ?! On retrouve par hasard Sabrina et Bruno, un couple d’argentins croisés au Camping de Mo’orea, et on discute avec eux des lieux à visiter et de la situation économique en Argentine. Ils veulent absolument nous prêter leur appartement 1 semaine à Buenos Aires, c’est adorable ! On part en kayak explorer les alentours du lagon et le motu proche, le motu Araara. C’est physique pour les bras, épaules et le dos ! On reprend encore 1x les vélos pour aller sur internet, nous sommes tout contents d’avoir mes parents via skype, puis nous continuons sur la côte, près de 18 km au total…c’est pas mal, surtout avec 30°, un soleil qui cogne et un des deux cyclistes peu rassuré.
Puis nous retournons à Faré où Walter vient nous chercher pour aller sur le Motu Mahare où ils disposent, avec Kim et leur fille Daisy, de deux farés (bungalows). 1er sur tripadvisor, ils n’ont que des notes « excellent » ou « très bien », nous n’avions jamais vu un lieu avec de telles critiques et sommes curieux de voir sur place leur structure. A l’arrivée, nous confirmons les commentaires élogieux : lait de coco frais, infrastructure en bois très joliment agencée et des hôtes bienveillants ! Nous sommes entourés par des jolis endroits de snorkelling, dont le Jardin de Corail près de l’ancien Sofitel, et partons avec les kayaks pour les explorer. Nous croisons poissons et raies et profitons d’un cadre digne de robinsons de luxe. Nous allons également visiter l’unique ferme perlière de Huahiné qui se trouve à 15 min. en kayak de notre motu. La visite, gratuite, nous explique le processus de fabrication des perles colorées (noires, vertes, aubergines). Nous quittons le lendemain le motu pour Bora Bora… !
Conclusion sur cette île : elle est en effet sauvage et authentique. Aller soit à Moorea, soit à Huahiné, nous parait essentiel lors d’une visite en Polynésie, cela permet de voir des paysages de montagnes et lagon. Etre au sud de la petite île puis sur un motu nous a paru être une bonne formule pour goûter au calme et à la sérénité de Huahiné (plus qu’à Faré). Niveau hébergement, on retiendra la gentillesse de la famille du camping Hiva Plage et la beauté du motu mahare et de son infrastructure. Seul hic : les moustiques…

BORA BORA
De France, la Polynésie se résume souvent à deux noms : Tahiti et Bora Bora. Cela est cependant très réducteur car il ne s’agit que de 2 îles de l’archipel de la société qui ne sont pas forcément les plus belles. Tout le monde fuit Tahiti à cause de Pape’ete. Quant à Bora Bora, l’ambiance y est spéciale et la fréquentation de l’île diminuerait. Selon nous, il y a un peu deux Bora Bora : celle des touristes fortunés ou en lune de miel, qui choisissent un hôtel 5*, souvent en bungalow sur pilotis (min.: 700€ la nuit), qui sont cherchés en bateau à l’arrivée avec colliers de fleurs etc. et ne vivent que dans l’hôtel. Puis les autres, comme nous, qui vont dans des pensions ou hôtels de catégorie moindre sur l’île. C’est une alternative qui offre de très beaux panoramas sur le lagon, notamment à Matira Point où nous étions. En revanche, il y a assez peu d’activités et les prix sont très chers. Au choix : tour du lagon avec picnic sur un motu et feeding des raies et requins (75€ par pers.), tour en jet ski (85€ par pers. pour 2h), tour en 4x4, location vélos et plongée (75€ par pers. vs 55€ sur d’autres îles – les sites seraient toutefois très beaux) ou journée à Maupiti via le Maupiti Express, aussi appelé « vomiti express », la passe près de Maupiti étant très agitée. Bien que nous voulions aller à Maupiti, la traversée et le fait que nous venions de Mo’orea et Huahiné nous a fait rester à Bora. A deux, les prix des activités montent vite. Nous avons peu fait ici, regardant la suite du voyage ou nous reposant. Un peu de snorkelling pour Matthieu et le point phare, un spectacle de danse tahitienne à l’Intercontinental, pour fêter nos 6 mois de route et en voir un avant de partir pour les Tuamotu (spectacle moyen). Quand nous allions au petit supermarché de Matira, nous étions étonnés par la pauvreté dans les rues : déchets au bord de la route, voitures carbonisées dans les jardins, maisons en tôle avec tout de fois le grand 4x4 américain. On ne s’attendait pas à cette image de Bora Bora, on pensait y trouver des décors de Disneyland, ce n’est pas le cas sur l’île principale. On a aussi été surpris d’entendre que des grands hôtels bradaient leur chambre de 200€ à 90€, ce n’est pas très bon signe.
Conclusion sur cette île : il ne faut pas y rester trop longtemps, mieux vaut aller à Moorea, Huahiné ou Maupiti (selon d’autres voyageurs). L’hébergement à Matira Point était bien, Chez Robert et Tina, la vue était splendide, pour un prix correct (65€ la  nuit). Nous sommes impatients de continuer et de partir à la découverte des Tuamotu, archipel encore plus lointain et plus proche des atolls des Maldives.

TIKEHAU
Ile méconnue, on parle surtout de Rangiroa et de Fakarava aux Tuamotu, nous avons choisi de venir ici pour voir une plus petite île, sur un atoll, et découvrir d’autres paysages typiques de la Polynésie. Ici, le sable est rose et l’eau (plus salée) toujours très bleue et belle. On reçoit à l’arrivée nos premiers colliers de fleurs de tiaré qui sentent très bons et on repart avec un collier de coquillages, ce serait la tradition. Matthieu plonge 4 fois sur deux jours et voit des raies manta sur le site de leur « station de lavage » et un requin marteau, c’est rare, il revient enchanté ! De mon côté, je lis et essaie d’organiser des cours d’espagnol et des réservations en Amérique du Sud avec une connexion internet qui vous rappelle que vous êtes au bout du monde ! On passe un peu à côté des excursions de l’île, temps et budget obligent, mais on se rattrapera à Fakarava où tout est inclus. Le bungalow bénéficie d’une situation idéale, avec une très belle vue sur la mer, et dispose de tout ce dont on a besoin. Les douches sont toujours froides mais on s’y habitue. On accroche moins avec le style du gérant mais bon…On est heureux de pouvoir échanger des adresses et lieux à visiter avec Hélène et Erik et leurs 3 enfants, une famille franco-norvégienne, les premiers voyageurs en tour du monde que nous croisons !
Conclusion sur cette île : niveau plongée, les raies manta sont quasiment garanties et Matthieu a vu plein de requins et bancs de poissons. On aurait pu faire une excursion d’un jour pour voir les îlots (sable rose & oiseaux) proches et certains ont fait les 9km de tour de l’île à vélos. C’est une destination qui nous semble agréable pour quelques jours.

FAKARAVA
Deuxième atoll le plus grand des Tuamotu après Rangiroa, on choisit d’aller sur la passe sud où la majeure partie des excursions ont lieu. En prenant nos deux avions de Tikehau, puis 30 min. de voiture et 1h30 de bateau, ça y est, on a vraiment l’impression d’aller au bout du monde. On arrive sur le motu, à la pension Motu Aito Paradise tenue par Tila, Manihi et leur neveu Vatea (encore une adresse que nous avaient recommandés les amis de Stéphane en NC). Ici, calme et sérénité dominent. Ce lieu au milieu du lagon et proche de l’océan ne conviendrait pas à des personnes qui ont besoin d’animation, de monde et de commerces. On est sur l’îlot et 5 plongeurs ayant annulé leur venue, nous vivons seuls avec nos hôtes très gentils. Le chien, Aito, nous suit partout et semble veiller sur nous. La pension est construite sur un îlot corallien, pas de sable ici. Manihi nous emmène chaque jour en bateau pour les excursions : îlot au sable rose pour débuter, juste Matthieu et moi sur ces bancs de sable rose, un paysage de carte postale. Puis l’îlot aux oiseaux, autour duquel nous nous baignons aussi et rentrons en kayak. Le snorkelling sur la passe sud est impressionnant : un tombant de corail, du courant et de nombreux poissons et requins à pointes noires ou blanches. Malgré l’appréhension, ils ne seraient pas dangereux, il faut faire attention aux requins gris ou marteaux. On est en pension complète, Tila et Vatea nous régalent : du poisson midi et soir cuisiné à chaque fois différemment, de bons gâteaux…c’est délicieux mais on n’est plus habitués à autant manger ! Matthieu plonge deux fois dans la passe sud et croise plus de 200 requins gris au mur des requins, il en aura vu énormément lors du séjour. Un requin le menaçant, « l’alliance ou la vie », il a choisi de lui laisser son alliance qui finira, sa courte vie, au fond de la passe sud de Fakarava…Nous accompagnons Manihi à la pêche, la récolte est nulle malgré ma contribution personnelle. Nous quittons la Polynésie, heureux d’avoir fini par Fakarava et de revenir à la civilisation, bien que l’Ile de Pâques soit l’île habitée la plus isolée au monde…
Conclusion sur cette île : site classé biosphère naturelle par l’Unesco, on voit ici de très belles espèces de (gros) poissons et les paysages sont très authentiques. L’îlot au sable rose est superbe. On se sent très bien accueillis dans notre pension et on profite de cette ambiance « bout du monde ». Peu de moustiques ici, ouf, mais mieux vaut ne pas tomber malade, on est loin de tout… !

Niveau nourriture, on s’est cuisiné des pâtes comme souvent. On achète régulièrement des ananas, bananes et mangues très goûteuses. Sur les petits stands, on repart avec des lots gigantesques : 8 mangues, 15 bananes pour pas grand-chose ! Sur le motu à Huahiné, on se fait un très bon rumsteak au barbecue, miam ! Sur les Tuamotu, nous sommes en demi/pension complète et avons ainsi la chance de déguster de très bons poissons. Surtout à Fakarava où la nourriture est délicieuse. On goûte le thon que Manihi a pêché de 6 façons : en carpaccio au citron, à la chinoise, au citron et crudités, au lait de coco, en gratin, ou encore frit avec sauce moutarde. Les desserts sont aussi très bons : gâteau au coco, tarte aux fruits, salade de fruits, etc. Un régal pour les papilles !

Tops :
Les îles à ne pas rater selon nous : Moorea (plus développée, proche de Tahiti) ou Huahiné (plus sauvage), Fakarava (réserve naturelle de l’Unesco, bout du monde)

> La beauté des paysages : le lagon avec en fond des montagnes à Moorea et Huahiné, les couleurs fantastiques du lagon de Bora Bora, le sable rose à Fakarava. Nous avions toujours des emplacements fantastiques en bord de mer, pari réussi
> Les snorkellings et plongées exceptionnels : raies, requins, bancs de poissons. Plein d’espèces à observer, mieux vaut aimer être dans l’eau avec son masque lors d’un séjour en Polynésie, on ne fait presque que ça !
> L’ambiance tranquille des îles : pas trop de stress et une liberté totale pour organiser notre emploi du temps et profiter des dernières plages/plongées de notre voyage au bout du monde

Flops :
> Les moustiques à Huahiné : comme il a pas mal plu en fin d’année, ils se sont bien réveillés et ont pris un malin plaisir à nous piquer malgré le spray et les tortillons.
> Le vent : mieux vaut de la pluie que du vent près de la mer. A certains moments, on en avait mal à la tête !
> Le peu d’activités à Bora Bora et leur cherté : en 2j, presque toutes les activités sont écumées et leur prix est bien plus élevé que sur d’autres îles.