On a testé/On n'a pas testé



Pour certains événements, nous ne citerons pas le nom de la personne concernée car cela est plus ou moins glorieux mais vous reconnaîtrez certainement de qui on parle. On espère qu’ils vous feront sourire ! 


En Bolivie

On a testé …

> Trouver une fève dans sa soupe ? non, une vertèbre de mouton
> Expérimenter les toilettes les plus sales et originaux : sans porte et si étroits qu’on dépasse, sans fermeture, sans chasse d’eau, sans lunette, sans papier bien sûr, etc.
> Boire de l’eau sacrée sur l’Ile du soleil pour les ondes positives et faire une offrande et un voeu à l’aide de feuilles de coca
> Faire une balade de 3h à 4’000m sur l’Ile du Soleil, rien de plus facile et de plus normal
> Penser que sa vie peut basculer, sur la route entre Sucre et Potosi, quand le chauffeur stoppe en pleine montagne, qu’un conducteur d’un autre véhicule arrive en sens inverse en courant vers vous, que les deux scrutent le coffre près de vos bagages, pour … vous voler/vous assommer/vous abandonner au milieu de nulle part ? non, juste pour faire un peu de commerce et se vendre des feux pour voiture
> Visiter les mines de Potosi, courbés et fatigués, pris de fous-rires surtout quand l’un de nous a sa botte trouée dès le début de la visite
> Mastiquer une feuille de coca pour tester, lutter contre l’altitude et faire, presque, comme les mineurs (qui en ont plus de 500 en bouche)
> Se faire aborder par un faux policier à la station de bus de Potosi et l’envoyer balader : merci au Guide du routard, on était prévenu de l’arnaque (faux policier qui vous emmène dans un coin sombre et vous dépouille)
> Expérimenter des conditions de visite à la dure lors de l’expédition au Salar de Uyuni : altitude (5'000m), froid (0° dans la chambre), promiscuité avec les autres touristes (on dort ensemble), 2 toilettes pour 30 personnes (qui ne ferment pas et qui ont des trous dans les lattes comblés par du papier toilette qui glisse), électricité pendant 2h de 19h à 21h à l’aide d’un générateur, pas de douche ou 1 douche dans le noir avec la lampe frontale, etc.
> Chercher son linge et tomber sur la laverie de La Paz fermée, elle a fait faillite dans l’après-midi. Heureusement le gérant attend en face dans une autre boutique avec les habits des clients du jour
> Faire comme tous les touristes et chercher des poses originales au désert de sel. Notre préférée ? la pose kung-fu
> Avoir des ciels ultra-clairs et voir des paysages somptueux

On n’a pas testé…

> Aller au site de Tiwanaku, symbole de la civilisation du même nom, faute de temps
> Geler sur l’Ile du Soleil, sans chauffage et par un vent glacial, on était pourtant à 2 doigts
> Se baigner à la plage de Copacabana en se trompant de pays
> Acheter un fœtus de lama au marché des sorcières à La Paz pour l’enterrer à notre retour au pied de notre maison et nous assurer ainsi la prospérité et la protection de Pachamama (la Terre-Mère)
> Partir à l’ascension d’un mont à + de 6’000m, trop sportif
> Trouver un bon filon lors de la visite de la mine à Potosi et devenir riches comme Crésus
> Jouer au foot avec les mineurs à 4’200m
> Lors de notre expédition au Salar : crever un pneu, s’embourber à la fin du Salar, avoir sa place attitrée dans le 4x4, n’écouter que de la musique bolivienne, geler, s’envoler comme les flamants roses
> Apprendre à parler le quechua, on a juste continué à porter nos affaires du même nom 

Au Pérou 

On a testé … 

> Avoir froid de 18h à 9h du matin : pas de chauffage à 3400 m, des maximales à 15°, de grosses pierres qui ne gardent pas la chaleur, dur dur 
> Expérimenter le mal de l’altitude : ne pas pouvoir finir un bol de soupe, ça fait peur, on se dit qu’on ne va pas pouvoir continuer longtemps à ce rythme 
> Faire le plein de tisanes à la coca et se demander si on peut devenir addict à de la tisane ? 
> Se trouver dans un véhicule fou : plus un pilote qu’un chauffeur de taxi qui a enfreint pas mal de règles lors de notre trajet (110 km/h au lieu de 35, brûler un stop, ne pas céder le passage, etc) 
> Se faire aborder à l’aéroport de Lima par un faux agent de voyage qui réclame 90€ pour le changement de vol suite à l’annulation du 1er 
> Passer à deux doigts d’en perdre un (ou essayer de ressembler à son beau-père en se blessant à la main) : prendre un taxi pour visiter les Salineras et Moray, option la plus sûre ? pas certain aux vues des événements. Aller nickel, retour plus sport avec un très beau raccourci quoiqu’un peu dangereux : route bloquée à un moment, au lieu de faire demi-tour, allez hop, on porte un tronc d’arbre, on comble avec des pierres et on essaie de faire avancer la voiture. Après avoir passé cette épreuve, d’autres nous attendaient : essayer en vain de passer un pont dont la porte d’accès était fermée par un cadenas (personne aux environs n’avait les clefs) et rouler à quelques centimètres des rails pour accéder au 2nd pont. Heureusement pour le blessé, nous avions un médecin à bord et le malade a été très bien soigné ; on a bien fait de porter les compresses, désinfectants & co pendant 11 mois 
> Manger des menus copieux à 1€ avec soupe, plat et boisson : certainement notre record en termes de rapport qualité-prix, bien qu’on n’ait pas réussi à les finir 
> Se sentir bien au sein d’une ambiance hippie au fond de la Vallée Sacrée 
> Avoir vu le Machu Picchu et plein de superbes paysages dans la Vallée Sacrée 
> Sentir l’ambiance électorale à quelques jours des élections : panneaux, murs peints avec les prénoms des deux candidats majeurs, Keiko (fille de l’ancien président incarcéré en ce moment, un logo en K qui ressemble fortement à une marque connue) et Ollanta. Le vainqueur depuis ? Ollanta Humala, candidat nationaliste de gauche 

On n’a pas testé… 

> Céder aux propositions de massage-manucure-pédicure à Cusco 
> Grimper en haut du Wayna Picchu et avoir sa photo de nu comme certains ou crier « I did it » 
> Se saouler au très bon alcool local, le Pisco sour 
> Glisser dans une saline et se retrouver couvert de sel 
> Acheter une cagoule colorée et se promener avec : elles serviraient lors de fêtes locales 
> Se faire cracher dessus par un lama : on a gardé nos distances au cas où 
> Aller à Puno malgré les grèves, la frontière fermée car brûlée, les jets de pierres, etc. : bon point, on a réussi à se faire rembourser nos billets de bus payés à 100% 

Au Costa Rica 

On a testé…


> Voir des maisons encerclées de barbelés à San José et se dire qu’on n’aurait pas trop envie de vivre ici. La vue de la fenêtre ou du patio ? des barbelés posés sur une grille avec des pics… 
> Devoir payer un taux de conversion par rapport au dollar américain alors qu’on paie dans la monnaie locale, c’est la première fois que cela nous arrive. On n’est pourtant pas aux Etats-Unis ! 
> Ne pas se reconnaitre lors des réservations de transfert ou activités quand on vous appelle Samy ou Cargill pour Camille…Avec Camilla, c’était beaucoup plus facile, c’est vrai que la différence avec l’original est frappante 
> Entendre l’oiseau baptisé « R2D2 » par les guides vu ses sons et se dire que Star Wars est vraiment une référence universelle 
> Se baigner de nuit et dans le noir dans une source chaude à La Fortuna, au bord de la route, original 
> Se faire piquer par une bullet ant. Qu’est-ce comme bestiole ? une charmante grosse fourmi qui, lorsqu’elle vous pique, c’est comme si vous receviez une balle de fusil. Personnellement, c’était dans le dos et la douleur est bien réelle, ce n’est pas une légende 
> Prendre les transports publics et se retrouver debout dans l’allée d’un car bondé qui roule depuis au moins 6h, au milieu d’odeurs très désagréables (sueurs, change de bébés dans le bus, etc). On était motivé ! 
> Dire à des chercheurs ou scientifiques que le tour était bien, qu’on a vu beaucoup d’arbres et d’oiseaux et se sentir un peu bête car si peu précis et novices 
> Se retrouver presque nez à nez avec un singe capucin qui veut vous impressionner, secoue les branches et s’approche très près 

On n’a pas testé … 

> Voir la lave couler le long du Volcan Arenal, dommage. Aucun risque de sécurité au moins… 
> Goûter au vrai café costaricien car on n’a pas eu l’occasion. Souvent, il est préparé à l’américaine. Il faudrait prononcer la formule magique « no aguachacha » (pas de jus de chaussette) que nous ne connaissions pas 
> « Vis ma vie » d’américain et expérimenter un Costa Rica facile : louer un 4x4, un appartement fonctionnel, participer à plein d’activités et payer le tout en dollars américains 
> Se faire attaquer par un serpent fer de lance, ouf, c’est un serpent venimeux très agressif, les greffes ne sont pas rares, voire pire


Quelques remarques « cultes » entendues lors de notre séjour, juste pour finir en beauté :

> à l’entrée du parc national Manuel Antonio, entendre un groupe d’américains dire : « I’m not really a bird-person or interested in nature, all I want to see is a big gorilla ». Traduction : “je ne suis pas vraiment fan d’oiseaux ou trop intéressée par la nature, ce que je veux voir ici c’est un gros gorille.” Pour info, il n’y en a pas dans ce parc, il faut aller en Afrique

> toujours à cette entrée, entendre les employés au guichet demander la nationalité du couple derrière nous, réponse « américain » qui paie bizarrement en colones et remarquer qu’on leur demande un plus gros montant qu’à nous qui sommes passés deux minutes avant

> s’entendre dire par les employés des auberges de jeunesse par ex. que c’est à cause de la banque qu’ils doivent appliquer un taux vs le dollar car eux aussi on leur demande quand ils vont changer l’argent à la banque. On leur a fait remarquer que les supermarchés et commerces étaient en colones, pas en dollar, pourquoi devoir changer à tout prix les colones en dollars ?


Au Mexique/Guatemala

On a testé…

> Manger des plats originaux : sorte de kebab au porc, poulet au chocolat et piment, soupe tortilla, etc. 
> Etre plus grand que la majeure partie des mexicains dans le Yucatan, si, si, nous deux ! 
> Avoir la peur du vide en haut des pyramides/temples et vouloir vite en redescendre 
> Partager un taxi avec les passants et avoir accès à un prix plus compétitif (à Villahermosa) 
> Visiter les sites archéologiques sous un soleil de plomb et ne pas quitter nos chapeaux, ça tape fort au Mexique, le sombrero est un must 
> Devenir des experts sur les chapeaux de Bécal qui seraient d’aussi bonne qualité que les panamas plus médiatisés et succomber pour l’un d’eux 
> Rencontrer des douaniers corrompus, essayer de résister puis laisser tomber, lâchement car pas le choix 

On n’a pas testé…


> Manger aussi pimenté que les mexicains, on ne prenait qu’un petit doigt des sauces piquantes 
> Gouter le mezcal, alcool élaborée à partir de l'agave, comme la tequila et cité dans des chansons de Noir Désir ou IAM 
> Provoquer un robocop au Palais National, juste pour voir s’il rend les coups 
> Demander du jungle tea à Tikal, de l’eau mélangée avec des feuilles d’un arbre local, bon remède contre la turista, très plébiscité par certains de notre groupe lors de la visite 
> Laisser la grosse tarentule de Tikal nous courir sur le bras

Au Brésil

On a testé… 

> Tester des jus au goût bizarre et se dire qu’on fait du bien à notre corps grâce à toutes les vertus prônées : açai, acerola, granola, que de noms et de saveurs jusque-là inconnus !
> Etre une (seule) fois un peu fatigué suite à une caipirinha très forte…
> Etre à deux doigts de se faire renverser à Lapa à Rio de Janeiro : la conduite est très vive et, alors que nous traversions, une femme n’a pas fait tous ses contrôles…heureusement, plus de peur que de mal
> Tomber en panne (avec le tram) en haut d’un quartier chaud à la tombée de la nuit et se dire que ce n’est pas bon du tout…Heureusement, il y avait un arrêt de bus tout proche et on a trouvé un bus qui redescendait dans notre quartier
> Etre tiraillés entre l’envie de sortir le soir pour danser, boire, s’amuser et notre sécurité
> Avoir les sanitaires partagés donnant sur la réception, sans fenêtre extérieure…
> Chanter toutes les chansons qu’on connaît qui citent le Brésil : « si tu vas à Rio… », « Copa – Copacabana », etc.

On n’a pas testé…

> Etre attaqués/braqués avec une arme et on en est bien soulagés
> Danser la samba jusqu’au bout de la nuit : sur le papier, ça aurait été génial, en réalité, on ne l’a pas bien senti
> Monter en bas du Christ Rédempteur, la faute aux nuages…
> Nager à Copacabana ou Ipanéma : c’est l’Atlantique… mais on était bien contents de marcher au bord de ces plages mythiques.
> Assister à un match de foot au stade Maracana qui est en rénovation en vue de la coupe du monde 2014…dommage


En Argentine

On a testé…

> Faire l’aller-retour dans la journée en Uruguay : voir un autre pays, du moins une ville et ajouter un tampon à notre collection sur notre passeport
> Assister à une course poursuite dans la rue entre voleurs et policiers, comme dans un film : eux courant et hurlant, les habitants se réfugiant sous les porches et nous qui regardions, interloqués mais heureux qu’aucune balle perdue ne nous vise
> Partir explorer Buenos Aires en bus, par 35°, sans clim : peu cher, idéal pour voir des endroits où nous ne serions pas passés mais très mauvais pour les coups de chaud et maux de tête
> Profitez de l’accueil argentin chaleureux et se voir prêter un appartement pour 4 nuits par un couple que nous avions seulement croisé quelques fois en Polynésie à Moorea et Huahiné (par hasard)
> Emprunter un télésiège sans ski et sans neige : c’était une première !
> Avoir trop mal au ventre pour s’endormir parce qu’on….a trop mangé : régime riche ici entre les steaks énormes, les bouteilles de vins bues et les quantités gargantuesques. Loin de nous l’idée de s’en plaindre, il faut juste faire attention à rentrer dans nos vêtements, nous n’avons qu’un jeu d’habits !
> Manger le meilleur morceau de bœuf de sa vie : cf la galerie de photos, on saura de qui on parle, photo à l’appui
Manger une fondue au fromage à Bariloche qui ressemblait plus à une crème béchamel mais cela faisait tant plaisir à un de nous deux (trouvez qui…). Heureusement que son gentil papa s’est sacrifié pour l’accompagner, il fallait être 2
> Prendre le bus pendant 2 jours d’affilés et s’arrêter dans des endroits sordides pour se soulager : pas drôle quand on fait une étape de 4h30 sans pause…et un peu long quand même
> Ne pas aller chez le coiffeur pendant 8 mois et avoir de longues boucles blondes…nouveau look, puis y aller et sortir avec une coupe rapide (15min) mais plutôt ratée. On n’est pas récompensé !
> Changer d’hôtel après 1 nuit à Ushuaia : dormir dans la chambre d’ado de la maison et passer la soirée seuls avec un berger allemand qui hurle à chaque passage/bruit, sans façon
> Boire un verre de whisky avec de la glace du Perito Moreno lors du retour en bateau : pas très bon, mais symbolique
> Revoir les voitures de l’enfance de nos parents en état de marche : Peugeot 404 & 504, Renault 4L, R9, 11, 19, Citroën 2cv., sans y monter, on n’est pas suicidaires

On n’a pas testé…

> Prendre des cours de tango : bien que cette danse soit fascinante, elle a surtout l’air très difficile et longue à apprendre, dommage
> Se baigner dans le Rio de la Plata, couleur marron xxxx
> Faire du shopping à Palermo, temple des magasins outlets : bouh………pas de place dans les sacs redevenus plus petits et légers suite à la venue de mes parents. On repart sur la route avec 26 kg, légers et heureux !
> Se faire prendre en photo avec Diego Maradona (euh, son sosie de la Boca…) : spéciale dédicace à certains copains… ! ou avec des danseurs de tango, adoptant des poses lascives…très kitsch et pas forcément tous des canons
> S’approcher trop près de l’ours polaire au zoo bien qu’on aime les ours polaires et qu’on soit attristés par le décès (suspect ?) de Knut à Berlin
> Crever un pneu sur les pistes plus que dangereuses de la région des 7 lacs
> Forcer un barrage de la gendarmerie dans un parc national, sur une route à horaires et attendre, sur l’herbe, 2h de pouvoir repartir. Morale de l’histoire : ne pas croire le monsieur de l’entrée qui nous répond pour nous faire plaisir que nous pourrons redescendre la route dès 16h en faisant attention. Ne pas trop insister auprès du militaire qui est responsable de la route. La règle, c’est la règle…
> Partir en croisière en Antarctique, trop cher et est-ce bon pour les personnes sujettes au mal de mer ?!
> Se blesser lors des randonnées au Parc National Torres del Paine (Chili) : on en a croisé des jeunes boitant, marchant bizarrement ou à l’aide d’un bâton, qui devaient rallier le point d’entrée du parc dans la douleur



Au Chili

On a testé…

> Retourner à l’école à près de 30 ans et être plus âgés que nos professeurs…no comment
> S’entendre demander si nous sommes frère et sœur le 1er jour de classe : oui, nous portons le même nom, oui, un de nous deux ne porte plus son alliance, oui, un de nous deux pourrait paraitre plus âgé que l’autre, oui, nous sommes blonds aux yeux bleus tous les deux…mais non, nous ne sommes pas frère et sœur !
> Se faire rétrograder de classe car on n’a pas le niveau après 5 min. : il fallait remplir un test en ligne avant de venir pour mesurer notre niveau d’espagnol. Un de nous deux l’a rempli de manière aléatoire, toujours la réponse du milieu et a finalement atteint un plutôt bon score. Après les présentations de chacun en espagnol et l’unique phrase qu’il connaissait, un certain M. a dû changer de groupe. On en riait la veille imaginant la scène et cela n’a pas raté ! De même pour une certaine C. qui avait trop bien remplie le formulaire et qui a eu comme 1er cours la différence entre « quelque-quelqu’un-personne-aucun », etc. Après 1h30 de cours et d’un commun accord avec la professeure, nouveau changement de groupe…
> Ne pas être tous les deux chaque matin de 10h à 13h30 la 1ère semaine, c’était assez inhabituel pour être souligné
> Déguster des vins rouges chiliens par 35°, vers 17h, sans rien à manger…dur dur de rentrer en marchant droit
> Gouter un des plats typiques, le pastel de choclo et avoir l’impression de peser beaucoup plus lourd en quelques instants
> Dire qu’on n’est pas américain après 30s de discussion avec un SDF de Valparaiso qui commence à nous parler de Barack Obama : on a lu dans les guides que les américains ne seraient pas trop appréciés en Amérique du Sud et qu’ils ont le droit à des réponses ou indications spéciales (ex : si le chemin est à droite, à un américain, ils répondraient qu’il est à gauche…)

On n’a pas testé

> Entrer dans la discothèque de jour des ados devant laquelle nous sommes passés et y danser : on n’avait pas leurs tenues moulantes, la moue boudeuse et …l’âge
> Rater des cours le matin parce qu’on était sorti trop tard la veille comme certains…et oui, on a (presque) 30 ans…
> Ne se parler plus qu’en espagnol : on mettrait des heures pour communiquer même si cela serait bien utile


En Polynésie française

On a testé…

> Emprunter les vols les plus courts : soit du monde, soit au moins pour nous. 5 min. de Pape’ete à Moorea, 10 min. de Rangiroa à Tikehau ! A peine vous décollez, le signal lumineux s’arrête puis se rallume pour vous dire que vous entamez la descente. Pas le temps de lire un article ou de s’ennuyer !
> Se faire tremper par une pluie diluvienne en allant à la pharmacie à Moorea : plus de pastilles chlorées pour filtrer l’eau, on se dit qu’il vaut mieux aller en racheter avant de partir pour d’autres îles qui n’ont pas l’eau potable. Sur le plan du Lonely, elle ne devait pas être loin sauf qu’entre temps, elle a dû fermer ou être délocalisée car nous avons marché bien 4 ou 5 km avant de trouver une pharmacie (vs 500m…). On a essayé de passer entre les gouttes mais impossible, au point que deux touristes se sont arrêtés sur la route pour nous faire monter tellement ils avaient pitié de nous…on s’est assis sur leurs draps de bain, vraiment trempés jusqu’aux os. On riait tellement on était mouillés. Pour le retour, on a fait directement du stop et on est allés se changer avant de poursuivre avec d’autres courses.
> Nager avec des requins pointes noires, pointes blanches, gris, citrons, marteaux et dormeurs : en fait, ils sont gentils, à part les gris et les marteaux. A cause de certains films, tout le monde en a peur mais en les croisant, on se rend compte qu’ils s’en fichent des hommes et qu’ils ne sont pas super futés (aux Tuamotu, ils n’arrivent pas à sortir des pièges à poissons et ça se transforme en carnage…).
> Avoir plus de 23 piqures de moustiques en 1 nuit sur les 2 mains dont 16 sur 1 main : qui dit mieux ? ça vous gratte, non ?!
> Expérimenter le service des îles : on sait qu’on ne doit pas se stresser mais c’est dur quand même…le service des îles, ce n’est toujours pas pour nous. La fiabilité est rare et on s’énerve vite quand on réserve un transfert pour 9h et qu’il arrive tout tranquille à 9h20…On a été choqué par l’accueil à l’Intercontinental de Bora Bora où on a été reçus comme si on voulait entrer dans une boite de nuit en tant « qu’extérieurs » avec une femme qui nous dit que bon, ça va pour cette fois, on a finalement le droit d’aller boire un verre et d’assister au spectacle de danse, mais c’est la dernière fois, comme si on avait 12 ans (l’activité étant citée dans les guides). Il n’y aurait pas eu les danses, on repartait illico. Ensuite, un service de luxe à l’intérieur : la femme du bar qui en marchant vous hurle au loin « alors, ça y est ? » pour prendre votre commande. On se dit qu’être manager ici doit être difficile et on est bien contents d’avoir passé notre lune de miel en Asie…ah le service asiatique de Thaïlande, Bali ou du Japon nous manque parfois… !

On n’a pas testé…

> Se faire faire un tatouage polynésien : nombre de touristes en font un à titre de souvenir et négligent le fait que c’est pour la vie, surtout lorsqu’ils choisissent la taille, rarement petite…le côté permanent de ce souvenir en vogue nous a dissuadés, mais on était à deux doigts de succomberJ. Ils sont très esthétiques et chargés de sens.
> Prendre des cours de danse tahitienne : pas eu l’occasion à part une fois au camping à Huahiné où un des enfants nous a appris la danse des hommes typiques de là-bas. Un des Daltons manquants, il y avait le garçon, Pierre, un touriste, et Matthieu, j’ai rejoint la bande et appris la danse des hommes…Moins glamour que celle des femmes qui roulent beaucoup du bassin, mais il faut savoir être polyvalent !
> Aller dans un hôtel 5* à Bora Bora : hors budget, et tant mieux vu les prix et le service que nous avons expérimenté !
> Attraper la dengue : transmissible via les moustiques lors des piqures en journée, se manifestant 3 à 5 jours après, et pouvant nécessiter plusieurs mois de repos, nous avons croisé les doigts pour ne pas l’attraper comme il y a eu des épidémies à Bora ou Huahiné il y a 1 ou 2 ans. 4j après, on n’a pas de fièvre de plus de 38,5°, on est soulagés et on se dit que nos médailles miraculeuses de Claire veillent bien sur nous.


En Australie


On a testé…

> Louer le camping-car via une entreprise peu sérieuse et lancer une procédure de réclamation : pas de chance, on n’a pas choisi sur internet la bonne entreprise via laquelle louer le camping-car et on a enchaîné les ennuis avec un service-clients ultra-désagréable (pour ceux intéressés, on donnera le nom à éviter). Primo, le véhicule était de 2003 avec plus de 460’000km donc un peu usé et l’essence n’était remplie qu’à ¼. Pas possible d’avoir un autre modèle, on se fait une raison, on part avec celui-ci pour 15j. A la station d’essence, autre surprise, on roulait sans bouchon d’essence…retour illico dans le garage pour en avoir un, c’est un peu dangereux quand même. Deuxio, le soir, on veut cuisiner : la bouteille de gaz est vide alors qu’on a payé le fait qu’elle soit remplie. Heureusement, on est dans un endroit qui change les bouteilles, on paie donc pour une nouvelle bouteille et …le gaz ne marche pas, la gazinière est défectueuse, ça doit venir du régulateur. Donc rebelote, on retourne le lendemain, prêt à laisser ce camping-car qui commence sérieusement à nous énerver…On nous prête une voiture et on revient quelques heures plus tard, il est réparé. On continue la route, problème de batterie cette fois-ci…Il ne restait plus qu’un pneu crevé, un niveau d’huile trop bas ou un pare-brise brisé et on avait la totale. On s’en est finalement bien sortis mais on était bien contents de le rendre au bout de 15j. Lot de consolation : 1 journée remboursée mais pas mal d’énergie perdue.
Pour et contre du camping-car : Pour, ça permet de modifier le planning quotidien dès qu’on le souhaite, on sait toujours où on dort le soir, on gagne du temps en ne faisant pas de réservation, on prend nos habitudes, on économise de l’argent sur le budget nourriture comme on se fait à manger matin, midi et soir et on a toujours nos affaires avec nous. Contre : on se cogne souvent, on a le bout du nez et les pieds gelés la nuit, on vit vraiment l’un sur l’autre, on n’a pas d’intimité et on se livre à des strip-teases quotidiens faute de place, on doit sortir la nuit pour faire pipi et on paie des emplacements avec électricité chers. A voir donc si la formule vous convient ! nous, ça allait mais peut-être qu’1 mois au cumul, c’était trop, surtout avec un 2nd véhicule branlant.
> Here come the “Battery men” ou plutôt comment on a rencontré nos sauveurs : toujours lié à notre cher camping-car, on a eu un problème de batterie. On roule 3h le matin, on s’arrête pour manger et se reposer un peu plus d’une heure avec…malheureusement, les phares allumés, les voyants l’indiquant ne devant pas fonctionner. On veut repartir et là, patatras, on devine tout de suite le souci quand la voiture ne veut rien entendre. On commence à regarder mais on n’est pas ultra-calés niveau mécanique…On est sur une aire de picnic perdue au bord de la Great Ocean Road, le village le plus proche est à 10km env. On commence donc à héler des voitures pour appeler le n° gratuit et avoir une assistance batterie. 1er arrêt, un australien qui a failli se prendre un poteau en venant vers nous et qui n’a pas de téléphone… 2ème arrêt, deux hommes et une femme australiens qui n’ont pas de réseau…et oui, on est dans un coin perdu ! ils repartent et 5min. après reviennent…on leur a fait pitié au bord de la route, sans téléphone, sans réseau et sans voiture qui roule. Démarre ensuite le show des « battery men » sous la pluie qui s’invite : ils n’ont pas de câbles mais réussissent à trouver nos 2 batteries et à utiliser celle du frigo qui est toute neuve pour lancer la voiture, la laisser lancée et remettre la batterie initiale, certainement d’origine. Ils nous ont dits que si c’était eux, ils ne rouleraient pas avec une telle batterie et trouvaient honteux qu’on nous loue un tel véhicule…Seule richesse, on leur offre notre unique bouteille de Sauvignon Blanc 2010 Villa Maria qu’on avait rapporté de l’aéroport…On les recroise 4h plus tard, ils sont heureux de savoir qu’on a pu repartir et on se félicite d’être tombés sur eux… !
> Surfer en roulant en camping-car à cause du vent : le vent était d’une telle force que certaines portions de route étaient vraiment fatigantes et nous donnaient l’impression de « surfer » et non de rouler.
> Se faire attaquer par des centaines de criquets, à la fois en roulant mais aussi en marchant : c’était impressionnant, surtout en roulant de recevoir des centaines de criquets sur le pare-brise. Obligés de ralentir de peur de briser notre pare-brise et pour limiter le bruit des criquets s’écrasant dessus. A pieds, certains arrivaient même à entrer sous le pantalon, une sensation bizarre… ! Ils se nourrissent d’herbe et on espère qu’ils ne s’attaqueront pas aux vignes
> Tester une vingtaine de vins en 2 jours sans débourser 1 ct : un de nos dadas en NZ et Australie, on va au domaine et on choisit sur une liste les vins qu’on veut tester. Parfois, ils demandent 5$ par personne mais c’est rare. C’est ainsi que vous vous retrouvez en train de tester des vins dont la bouteille vaut plus de 225$ alors que vous mangez des pâtes lyophilisées !


On n’a pas testé…

> Prendre des cours de surf : l’eau était très froide et ce n’est pas en 1 cours qu’on sait surfer. Une prochaine fois ?
> Se baigner le long de la Great ocean road : trop de vent, des courants qui vont dans plusieurs sens et la Polynésie qui approche ne nous donnent pas envie de nous jeter à l’eau
> Regarder les modèles de camping-car pour en acheter 1 au retour : bien que certains l’aient cru, nous démentons, nous n’achèterons pas un camping-car au retour et ne vivrons pas dedans. C’était une expérience sympa que nous renouvellerons peut-être en Amérique du Sud mais pas après dans un camping dans le sud de la France !...


En Nouvelle Zélande


On a testé…

> Se tromper d’heure pour notre avion en direction de la Nouvelle Zélande et arriver à la fermeture de l’enregistrement : 1h avant pour un vol de 3h…bon, erreur non solutionnée, vol à 18h20 et non 19h20 comme annoncé mais après quelques tractations, on a pu partir bien que tout tremblants. Malgré nos heures de vols, on a fait une erreur de débutant mais la prochaine fois, on vérifiera les deux l’horaire et on prendra une marge !
> Demander des adresses de magasins d’équipements/habits et se faire conseiller des boutiques Caritas/Emmaüs : là, on se regarde et on se dit « fait-on pitié ? » alors qu’on n’a pas l’impression, puis en fait, c’est un très bon plan : shopping inégalé à 2.80€ pour un pantalon pattes d’eph’, un pull polaire orange sans manches et un t-shirt gris avec nounours. Des classiques des années 70, le choix reste limité quand même à ce prix… !
> Rouler en camping-car à gauche et y vivre pendant 15 jours : c’était une 1ère, cela mérite donc d’être souligné. On s’en est très bien sortis, à bord de notre Toyota Hiace répondant au doux nom d’Andy H, 267'000 km au compteur quand même. L’espace étant restreint, on s’est cogné la tête de nombreuses fois, on était obligés de tout bien ranger pour bien circuler puis on a pris nos petites habitudes et rôles dans le véhicule. On sera quand même contents de retrouver une vraie chambre et un peu d’espace !
> Dormir sur un parking/ au bord de la route : bien qu’en camping-car et que cela soit toléré, cela fait quand même un peu bizarre de se garer, dîner sur le parking puis y dormir…Qu’on ne fasse pas pitié car à côté de cela, on participe à des activités très chères avec les animaux marins. Tout dépend des priorités dans l’allocation du budget !
> Demander au camping pourquoi on paie 32$ la nuit alors que les autres ont tous payé 30 : le 30 indiquait la date et non le prix…A ce moment-là, on se dit qu’on renforce l’image des français radins…
> Nager avec des dauphins : devoir les attirer, chanter dans nos tubas et tourner comme des fous comme eux, c’était une sacré expérience. Le lendemain, on en avait les deux mal aux cervicales et au dos !
> Faire une sieste dans le camping-car  sur le parking d'un domaine après les dégustations de vins et avant de reprendre la route : à un moment, on diminuait le nombre de vins goûté d’une part car notre palais était fatigué et d’autre part, car nous ne voulions pas être saouls…

On n’a pas testé…

> Nager avec des otaries : on leur a préféré les dauphins qui nous attiraient plus. Autant on a toujours trouvé tous les moutons croisés très mignons, autant on a vite été lassé par les otaries/lions de mer qui ne sentent pas très bons et ressemblent un peu à des « crottes » lorsqu’ils se reposent la journée.
> Pratiquer un sport extrême dans les airs : bien que la NZ soit réputée mondialement pour les activités de sports en extérieur extrêmes, on ne s’est pas laissé tenter…par peur du vide.



En Nouvelle Calédonie
On a testé…

> Demander notre chemin et se faire offrir bananes et papaye : pas évident de circuler sans plan précis sur la Grande Terre car les panneaux sont quasi inexistants (les habitants les prendraient pour cible comme l’Etat ne leur met pas à disposition des vraies cibles de tir…dixit l’habitant de Houaïlou). Etant un peu perdus dans Houaïlou, Matthieu a demandé son chemin à un groupe d’habitants et s’est vu offrir pleins de bananes et 1 papaye, vraiment très sympathique !
> Avancer en pouce : un des meilleurs moyens de transport sur les îles, l’autostop. On l’a expérimenté à Lifou et avons été pris par deux hommes très sympas qui nous ont amené à bon port après quelques kms marchés pour, à nouveau, faire nos courses. Idem à l’arrivée à Lifou, oubliés par notre hôte bien que le transfert ait été confirmé à 2 reprises, une gentille locale nous a proposé de nous emmener. On pensait qu’elle vivait près de notre gîte et non, elle était à côté de l’aéroport et a fait 38km sans rien accepter en retour !
> Devenir des semi-pros du camping : montage de tente en 10 min., gonflage du matelas, réchaud utilisé pour se cuisiner de bonnes boites de conserves (choucroute, cassoulet, et oui !...), douches froides et lampe de compet’. En résumé : une vie d’amour et d’eau fraîche, toujours dans de superbes paysages, avec de bons petits plats…
> Etre tous seuls 3 nuits sur un immense terrain de camping en bord de plage : personne à qui parler, des sanitaires communs toujours libres et un tête-à-tête constant. Ambiance un peu bizarre.
> Attendre 1h30 un bus qui n’est jamais venu à cause d’une grève : et oui, nous aussi on expérimente des grèves en France ! bon, celle-ci était une action des chauffeurs de bus pour lutter contre les agressions à l’arme blanche dont ils font l’objet. On les soutient même si cela nous a coûté un A-R en taxi pour l’aérodrome de Magenta…
> Partir à la chasse des crabes des cocotiers : 3h de promenade de nuit en forêt avec des pièges simples mais efficaces (cf détail dans le récit « étape 12 »). Matthieu a eu la chance de porter un des énormes crabes attrapés au retour mais n’a pas été pincé !
> Revenir dépités du dîner d’anniversaire le 23.10 : on était tout contents d’aller au restaurant comme c’est rare et on a commandé entrée + plat + dessert (pour M) et 1 bouteille de vin. Seul souci, on n’est tellement plus habitués qu’on a calé après l’entrée et qu’on s’est presque forcés à manger de la langouste….pour une alsacienne, quelle déception de ne pas faire « honneur » aux bons plats ! bon, on a fini la bouteille quand même.
> Nager avec une tortue : j’en rêvais, je n’avais pas pu l’année dernière à cause de mon coude et suis bien contente d’avoir enfin suivi et observé une tortue !
> Nager dans 1 grotte d’eau douce en chaussures : sensation étrange car nous avons normalement nos palmes aux pieds et que nous nageons en mer. Impressionnant d’être dans le noir et de se déplacer avec les lampes torches waterproof.
> Revenir de l’Île des Pins à 7 dans l’avion : pas rentable car l’avion n’est pas un coucou et peut bien accueillir 40 personnes au moins. Service personnalisé donc pour un vol de 30 min.
> Voyager avec un sac carrefour en cabine comme les locaux : la 1ère fois, on a été surpris, surtout de voir les sacs carrefour scotchés et mis en soute comme bagages. Et puis, on a pris le pli et on a voyagé dignement en cabine avec notre sac carrefour et dedans lampe de camping, pompe, etc.


On n’a pas testé…

> Boire du kava : boisson traditionnelle dans le Pacifique Sud, à base de racines de poivrier sauvage. D’aspect terreux, elle est légèrement euphorisante et relaxante. En métropole, elle est considérée comme un stupéfiant et interdite à la vente ! On aurait pu dans un de nos gîtes mais l’accueil n’y était pas génial, on se réserve pour la Polynésie.                           
> Manger de la roussette : on ne parle pas d’un poisson mais d’une chauve-souris, met très réputé sur les îles. On n’a pas eu l’occasion et on n’a pas écumé tous les lieux pour en trouver non plus.
> Attraper la gratte : certains poissons seraient infectés par des coraux. Les symptômes pour l’homme qui mange de ces poissons infectés : ça gratte, surtout le visage et les mains ! ouf, on y a échappé car après, plus de produits de la mer autorisés pendant 1 mois si on a contracté la maladie.
> Se faire mordre par un tricot rayé : serpent au venin mortel redouté sur les îlots ou dans l’eau, il est assez esthétique en bleu ou jaune. On en a croisé mais on ne s’est pas trop approchés. Pas de morsure, il faut dire que c’est assez rare car ils ne peuvent se nourrir qu’en mordant et lançant leur venin et qu’ils mettent plusieurs jours à en ravoir. Ils mordent donc avec parcimonie.
> Trébucher et tomber sur du corail comme d’autres que nous avons croisés : ouf, c’est très tranchant et le sang coule à flot …

En Australie
On a testé ...


> Emprunter les sentiers de randonnée dans la forêt tropicale humide et entendre des bruits de bêtes sans trop savoir de quoi il s’agit (croco, serpents, varans, casoars, kangourous des arbres, etc). Vous savez, ce bruit de quelque chose qui bouge dans les feuilles mortes au sol mais vous ne voyez pas d’où ça vient et ce que c’est…Heureusement, pas de crocodile ou de serpents en liberté croisés !
> Ne plus boire après 19h pour ne pas devoir ressortir dans le noir au camping pour utiliser les toilettes communes, ouvertes à la nature avec les bêtes attirées par la lumière…
> Goûter des fruits exotiques avec des noyaux toxiques : on a bien veillé à les recracher, on n’est pas fou !
> Bien se faire remarquer dans le bateau et « copiner » avec tout l’équipage qui vous plaint lorsque vous êtes à votre 9ème vomi…
> Naviguer à bord du zodiac « fou » : un puissant bateau semi-rigide qui donne l’impression de surfer sur les vagues. Pas le temps d’avoir le mal de mer, trop concentrés à se cramponner dixit le capitaine et véridique. Le passage nommé « la machine à laver » est impressionnant : le bateau zigzague au milieu de l’océan avec un co-pilote qui crie et s’extasie à chaque vague !
> Marcher 4,5km pour faire des courses de nourriture de Airlie Beach à Cannonsvale a-r pour économiser le bus : nous avions le temps et cela nous permet de garder le rythme ! ne vous en faites pas, on n’est pas encore à ce point à sec niveau budget !

On n'a pas testé...

> Naviguer et dormir sur un voilier aux Whitsundays : après 1 journée sur un puissant catamaran, une des personnes de l’équipe n’était pas apte à tenter l’aventure…Sage décision pour le budget néanmoins.
> Aller voir de plus près les 2 crocodiles de 3 à 4 m résidant dans une crique voisine du camping : le gérant (de la trempe de crocodile dundee) nous a indiqué le chemin mais nous a quand même mis en garde de ne pas trop nous approcher, rester à 2m env… quand on lui a demandé si ce n’était pas trop dangereux…
> Louer une combinaison en lycra intégrale pour se protéger des méduses mortelles : leur présence n’est pas encore constatée, annoncée pour début novembre. On a donc pris le risque, surtout vu le prix des locations.
> Dîner dans un des jolis restaurants en bord de mer et déguster des fruits de mer locaux : pas le budget, bouhhh
> Observer au pied des arbres les milliers de chauves-souris géantes qui émettent des bruits stridents de film d’horreur.     

Au Japon
On a testé ...

> Manger des sushis aux ovaires d’oursin : on savait que c’était de l’oursin et non la partie dont il s’agissait. Cela ressemblait à la texture d’un foie-gras poêlé et avait plutôt bon goût…
> Evacuer le Mont Aso car nous avions atteint le code rouge, trop de fumerolles sulfureuses : écrit ainsi, cela fait un peu peur (surtout à nos parents !) mais cela n’était pas non plus extraordinaire. Ce qui était surtout impressionnant, c’était de voir le personnel en combinaison et masque à oxygène qui courait et nous faisait des gestes pour qu’on parte, accompagné par des messages en japonais et anglais « you have to evacuate now ! ».
> Utiliser les toilettes japonaises avec de multiples jets (1 seule fois, juste pour tester…) : véritable tableau de bord en japonais, la sensation est assez étrange. Ce n’était pas aisé de trouver les bons jets mais les dessins sont équivoques ! On n’est pas trop habitués et nous n’avons pas commandé un nouveau modèle Toto (marque des wc).
> Toucher des statues de bouddhas pour nous assurer la prospérité et la chance et se faire juste après attaquer l’épaule par des chenilles urticantes cachées dans un arbre…qui a dit s’assurer la chance ?! à nouveau, le baume du tigre a freiné les piqûres/brûlures, vraiment un indispensable !
> Sécher le linge sale pendant 30 min. au lieu de le laver : un peu fatigués et avec des machines en japonais, on a confondu lave-linge et sèche-linge…

On n'a pas testé...

> Manger de la baleine ou du fugu : pour la baleine, on n’en a jamais vu et on aurait été contre. Pour le fugu, on en a vu mais on ne veut pas faire partie des 1 à 3 morts par an qui en succombent (il faut un diplôme spécial pour préparer ce poisson contenant du poison). En plus, c’est hors budget.
> Connaître sa bonne fortune dans un temple bouddhiste : payant, vous secouez un rondin en bois, vous obtenez un chiffre puis en anglais, votre « bonne fortune ». J’aurais bien aimé mais on ne s’est pas laissé tenter… laissons le futur tel qu’il est, on a déjà bu de l’eau de la longévité et touché des statues de bouddha !
> Se baigner dans les onsen : Un onsen est une sorte de bains brûlants non mixtes dans lesquels on se plonge, nu, doucement. Ils sont censés relaxer et sont très prisés des japonais. Etant deux de sexe différent, ce n’était pas très drôle d’y aller seul chacun de notre côté en se disant : bon, on se retrouve dans 20 min. à l’entrée…on a au moins testé le bain public des pieds à Shimabara.
> Aller voir un spectacle de geishas à Gion à Kyoto : on voulait mais le prix de la soirée, env. 70€ pour l’entrée et l’audio guide, nous a découragé.
> Assister à une compétition de sumos : on voulait mais les places sont très rares et chères et finalement, les dates ne collaient (jouaientJ) pas. On a quand même vu quelques matchs à la tv dans le ferry entre Kumamoto et Shimabara. On choisissait chacun un sportif selon nos critères (tête, style, poids) et on voyait qui gagnait entre Matthieu et moi. Je crois que mes « poulains » ont mieux réussi !

En Chine
Dans « conseils aux voyageurs en Chine & anecdotes », on trouve déjà quelques « on a testé ». En voici des supplémentaires :
On a testé …

> Se faire photographier par des chinois : nous ne sommes pas passés inaperçus et telles des stars, nous avons pris la pose à maintes reprises en particulier à l’Expo universelle. Par ex. Matthieu avec 5 filles et moi, les 5 appareils photos en main pour immortaliser la scène. Ou encore nous deux, pris en photo par un grand-père avec sa petite-fille : il nous a placé, puis à la dernière minute, nous a demandé de brandir des drapeaux chinois et de l’expo. Dur la vie de stars !
> Traverser une …14 voies quand le piéton n’est pas prioritaire…dangereux !
> Manger des bouts de viande bizarres : on le redit mais cela nous a un peu traumatisé
> Acheter nos billets de trains de nuit bien que cela soit déconseillé dans tous les guides…La 1ère fois, avec la tension de la file d’attente et les chinois poussant au guichet, on est reparti avec des billets pour un train D alors que nous voulions une place dans le Z et sans savoir si nous avions une couchette ou un siège (dans la précipitation, on avait oublié de préciser « couchette molle »)
> Dormir dans le train de nuit en cabine à 4 avec notamment un changement de passager et de lit à …2h30 du matin. Les chinois nous accompagnant se couchant avant nous (dès 21h parfois), on se mettait Notting Hill ou des épisodes de How I met your mother tout bas pour se changer les idées !
> Se faire passer pour des suisses à l’expo universelle pour entrer en « VIP » dans le pavillon…
> Apprécier le fait qu’en Chine, la femme est l’égale de l’homme, merci Mao pour ce point
> Répéter fréquemment notre expression favorite ici quand on ne comprend rien : "mais c'est du chinois" !

On n’a pas testé …

> Visiter comme les chinois en portant nos plus beaux habits et souliers/talons : primo, nous n’en avons pas, deusio, ce n’est pas pratique, surtout sur les pavés. Pour eux, la pose est très importante et ils immortalisent les visites avec leur plus belle tenue.
> Se déguiser avec les costumes d’empereur et d’impératrice : c’était tentant mais trop cliché
> Se faire remarquer sur la Place Tiananmen : les gardes n’avaient pas l’air de rigoler et la multitude de caméras dissuadent
> Visiter à vélo : on n’est qu’au début du voyage, pas envie de se faire rapatrier et encore quelques mauvais souvenirs, surtout vu les centaines de milliers de cyclistes et le trafic dans les villes
> Voyager en siège ou couchettes dures
: Séverine l’avait fait (encore bravo), nous préférons un peu plus de confort…
> Goûter les plats d’abats du Sichuan : sans façon
> Commander du canard laqué à Beijing : cher et avec pas mal de gras ou de peau, on ne s’est pas laissé tenter
> Se vider les narines ou cracher : bousculer un peu pour se frayer un passage, ok, mais là, c’était quand même trop différent et dégoûtant


En Malaisie
On a testé …

> Etre malade en mer en snorkelling et faire une donation à la mer et aux poissons qui ont fortement appréciés (une fois seulement).
> Faire un jungle trek à l’improviste en tong et finir en sautant des rochers en pleine mer pour qu’un bateau taxi nous ramène à quai : sur le plan du guide, le chemin avait l’air très rapide et simple, dixit Matthieu (et oui, on accuse un peu quand même dans cette rubrique !). Il s’est avéré qu’il fallait plus de 2h en traversant jungle et rochers et en escaladant des parois. Nous avons eu quelques frayeurs, nous ne le referons plus comme nous ne voulons pas être rapatriés avant la fin de notre voyage ! Notre bonne étoile nous a bien protégés cette fois-ci.
> Tuer des cafards d’au moins 10 cm de long dans notre chambre d’hôtel à l’aide d’un produit anti-moustique : bien toxique, il a favorisé leur lenteur ce qui a permis d’en tuer 1 sur 3, soit 33, 33% de taux de réussite, pas trop mal. Nous avons eu la chance de passer la nuit avec les deux autres avant de demander à changer de chambre le lendemain.
> Attendre un bus local 1h30 au bord de la route à un arrêt de bus plus ou moins signalé suite à une mésentente avec une locale : nous avons cru qu’elle nous donnait l’heure d’arrivée du bus, soit 20 min. plus tard. Malheureusement pour nous, elle avait essayé de nous donner l’heure actuelle…Les bus régionaux ne passant que toutes les 2-3h, nous avons finalement pris un taxi. Un peu comme Pékin Express sauf que nous ne faisions pas du stop et que nous pouvions payer…idée de Camille, mais qui a servi de leçon : on n’attendra plus un bus si les horaires ne sont pas indiqués clairement.
> Guérir une vilaine brûlure de méduse sur le cou à l’aide de compresses d’urine : bien que la trousse à pharmacie soit bien remplie, rien pour guérir une brûlure de méduse. On se souvenait de cette rumeur, on a testé et on confirme, ça marche très bien ! On a ajouté un peu de Biafine par-dessus, quelques heures après, plus rien.
> Se faire voler Rm 450, soit env. 90€ dans notre chambre pourtant fermée à clefs pendant le snorkelling : pas drôle du tout, à engendrer des discussions houleuses avec l’hôtel et l’agence de voyage pour ne jamais revoir notre argent au final. On s’en doutait mais on a quand même bataillé pour l’honneur (dixit Camille).
On n’a pas encore trouvé de solution pour sécuriser nos quelques affaires de valeur quand les facteurs suivants sont réunis : hôtel le moins cher = pas de coffre-fort = pas de vraie réception = une sécurité limitée & snorkelling = eau = absence. Resterait le portefeuille waterproof auquel on ne fait que moyennement confiance et qui consiste en une solution peu agréable pendant l’effort. A méditer donc !

On n’a pas testé …

> Manger du durian : bien que ce soit un fruit très apprécié par les malaisiens, son odeur et sa texture ne nous ont pas du tout donné envie.
> Goûter les plats locaux très épicés : nous nous sommes contentés des plats indiqués au maximum avec 1 piment sur la carte et avons laissé ceux avec 2 ou 3 piments à d’autres. Nous avions déjà la bouche en feu !
> Se baigner comme les femmes locales en voile, jogging et double-t-shirts larges, les plus modernes étant en legging en lycra, plus près du corps : pas très sûr lors des plongées et moyennement hygiénique en piscine selon nous mais telles étaient les tenues de bain des femmes musulmanes que nous avons croisées.
> Faire du snorkelling en gilet de sauvetage à 1m du bateau : à Redang, nous étions les seuls occidentaux dans notre hôtel et nous nous sommes démarqués en étant les seuls à nager sans gilet de sauvetage et en nous éloignant du bateau. Les locaux restaient 1h-1h30 à côté du bateau, à barboter en gilet de sauvetage en nourrissant les poissons, la majeure partie ne sachant pas nager. Étrange pour nous …